vendredi 17 juin 2011

Il pleut dehors.

On peut mourir dignement, ou de manière misérable. Prenons la douche. La mort dans une douche en soi, c'est stupide parce qu'en bon français on pense au sèche-cheveux de Claude François et en fan de cinéma, on peut trouver une mort sublime et interminable comme la mort de Janet Leigh dans Psychose. On a tous des références différentes et des émotions diverses. Il faut de tout pour faire un monde, ouais.
Je vis dans un monde de comparaison, je me sens toujours obligé de prendre deux choses souvent totalement opposées et d'en tirer les différences. Ça construit son sens critique, c'est certain. Mais lorsqu'on se compare soi-même au reste du monde et notre soit-disant talent réduit à néant face aux autres, tout ce que l'on voit en nous, c'est une petitesse extrême. Sartre disait "L'Enfer c'est les autres" mais les autres nous aident à survivre. Les autres, quoi que certains peuvent assurer, nous sont essentiel, plus que tout. C'est dans les autres que l'on se connait et qu'on grandit. C'est face aux autres qu'on se prend des gamelles, qu'on se sent aimé et qu'on prend de l'audace, de la confiance. Quand dans les yeux d'un autre, notre reflet semble briller parmi tout le reste, c'est à cet endroit que l'on souhaite rester et se regarder tout le restant de sa vie. Enfin, j'imagine.

1 commentaire: