La pensée est une chose douloureuse pour l'âme. Elle lui empêche de vivre simplement en fermant les yeux sur les choses nocives pour aller de l'avant, le sourire aux lèvres. La pensée est lourde tellement elle est réelle. Mais c'est notre propre réalité qui la porte, elle-seule avec nos divagations futiles qui peuvent faire changer le cours de notre vie. J'aimerais souvent apprendre à me séparer de tout ça sans regarder en arrière en culpabilisant de ne pas y avoir réfléchi à deux fois, et revenir avec la moue de la mélancolie, que la pensée nous inflige constamment. Si ce n'est pas l'inquiétude ou la bonne humeur. Mais je n'ai jamais su qu'elle était la formule magique, alors je pense encore et je me noie sous le poids de la raison.
Alors on fait semblant et on rêve à ce qu'il se serait passé si nos consciences ne nous avais pas repris sur le champ où la solution semblait apparaître. Je rêve d'être cette fille libre de tout ses choix et qui ne perd jamais son sourire, parce que chacun d'eux n'aurait pas de conséquences dramatiques sur sa vie, parce que tous ceux qui croiseront sa route ne feront que lui apporter de grandes choses, ou des bons moments. Tout le monde aurait aimé être quelqu'un d'autres pas vrai ? Celui qui me répond que non, de menteur je l'insulterais. Qui n'a pas un jour, espérer être ce mec qui réussit tout dans sa vie et ce mec ne s'est jamais dis qu'il aurait dû davantage penser à ses propres envies plûtot qu'à celles qui font envier tout le monde ? Est-ce que cette fille a toujours accepter ses choix quelles qu'ils étaient et n'aurait-elle pas préféré avoir la vie simple de cette fille qui fait tourner la tête de chacun ? Aurait-ce était plus simple de ne pas avoir la conscience d'être en vie et de ne pas penser ? Mais quelle carnage si nous ne nous remettions jamais en question. On a tous je crois, ces quelques regrets qui nous reviennent dans la tête chaque fois que l'on se remémore notre passé. Il y en a certains que tu arrives avec relativiser avec le temps et d'autres que tu diabolises un peu chaque fois que tu y en penses. Ceux que tu relativises tu leur dis : "Je vais te mentir purement et simplement mais c'est parce que ça me fait du bien" et soudain tu as la sensation d'avoir tourner la page. Mais tu sembles aller mieux alors tu te fous d'avoir menti.