vendredi 8 mars 2013

Insomnie : tapage nocturne des pensées



La pensée est une chose douloureuse pour l'âme. Elle lui empêche de vivre simplement en fermant les yeux sur les choses nocives pour aller de l'avant, le sourire aux lèvres. La pensée est lourde tellement elle est réelle. Mais c'est notre propre réalité qui la porte, elle-seule avec nos divagations futiles qui peuvent faire changer le cours de notre vie. J'aimerais souvent apprendre à me séparer de tout ça sans regarder en arrière en culpabilisant de ne pas y avoir réfléchi à deux fois, et revenir avec la moue de la mélancolie, que la pensée nous inflige constamment. Si ce n'est pas l'inquiétude ou la bonne humeur. Mais je n'ai jamais su qu'elle était la formule magique, alors je pense encore et je me noie sous le poids de la raison. 

Alors on fait semblant et on rêve à ce qu'il se serait passé si nos consciences ne nous avais pas repris sur le champ où la solution semblait apparaître. Je rêve d'être cette fille libre de tout ses choix et qui ne perd jamais son sourire, parce que chacun d'eux n'aurait pas de conséquences dramatiques sur sa vie, parce que tous ceux qui croiseront sa route ne feront que lui apporter de grandes choses, ou des bons moments. Tout le monde aurait aimé être quelqu'un d'autres pas vrai ? Celui qui me répond que non, de menteur je l'insulterais. Qui n'a pas un jour, espérer être ce mec qui réussit tout dans sa vie et ce mec ne s'est jamais dis qu'il aurait dû davantage penser à ses propres envies plûtot qu'à celles qui font envier tout le monde ? Est-ce que cette fille a toujours accepter ses choix quelles qu'ils étaient et n'aurait-elle pas préféré avoir la vie simple de cette fille qui fait tourner la tête de chacun ? Aurait-ce était plus simple de ne pas avoir la conscience d'être en vie et de ne pas penser ? Mais quelle carnage si nous ne nous remettions jamais en question. On a tous je crois, ces quelques regrets qui nous reviennent dans la tête chaque fois que l'on se remémore notre passé. Il y en a certains que tu arrives avec relativiser avec le temps et d'autres que tu diabolises un peu chaque fois que tu y en penses. Ceux que tu relativises tu leur dis : "Je vais te mentir purement et simplement mais c'est parce que ça me fait du bien" et soudain tu as la sensation d'avoir tourner la page. Mais tu sembles aller mieux alors tu te fous d'avoir menti.

vendredi 17 juin 2011

Il pleut dehors.

On peut mourir dignement, ou de manière misérable. Prenons la douche. La mort dans une douche en soi, c'est stupide parce qu'en bon français on pense au sèche-cheveux de Claude François et en fan de cinéma, on peut trouver une mort sublime et interminable comme la mort de Janet Leigh dans Psychose. On a tous des références différentes et des émotions diverses. Il faut de tout pour faire un monde, ouais.
Je vis dans un monde de comparaison, je me sens toujours obligé de prendre deux choses souvent totalement opposées et d'en tirer les différences. Ça construit son sens critique, c'est certain. Mais lorsqu'on se compare soi-même au reste du monde et notre soit-disant talent réduit à néant face aux autres, tout ce que l'on voit en nous, c'est une petitesse extrême. Sartre disait "L'Enfer c'est les autres" mais les autres nous aident à survivre. Les autres, quoi que certains peuvent assurer, nous sont essentiel, plus que tout. C'est dans les autres que l'on se connait et qu'on grandit. C'est face aux autres qu'on se prend des gamelles, qu'on se sent aimé et qu'on prend de l'audace, de la confiance. Quand dans les yeux d'un autre, notre reflet semble briller parmi tout le reste, c'est à cet endroit que l'on souhaite rester et se regarder tout le restant de sa vie. Enfin, j'imagine.

mardi 7 juin 2011

mélancolie, n. f : Etat de tristesse vague et indéfinie.


La mémoire nous joue souvent des tours. Des fois tu te rends compte que pour des choses importantes, t'arriveras jamais à l'imprimer alors qu'il y a des choses futiles, sans valeur immédiate et même des choses douloureuses qui marqueront très bien ton esprit. Je me souviens des prénoms de tout ceux qui était dans ma classe de maternelle, même si j'en ai pas vu certains depuis une douzaine d'années. Je me souviens du t-shirt pokémon que ma mère m'avait acheté aux Baléares. Je me souviens de Guillaume me disant de ne pas pleurer pour ma grand-mère, alors que, ce matin là, je ne savais pas encore qu'elle était partie. Je me souviens parfaitement de jour où j'ai décidé de mettre du noir sur mes yeux. Je me souviens de mon premier baiser devant la poste. Ainsi que ma terreur de la rentrée, au lycée. Ça me fait sourire, ça me donne les larmes aux yeux, et ça peut me faire éclater de rire ou même me donner des frissons.
Ce soir, je pense à quelqu'un, et j'ai toutes ses émotions à la fois. Je me suis raconté notre histoire du début à la fin et en ayant terminé mon récit que je connaissais tout bonnement par coeur, j'ai attrapé un mal de ventre étrange qui partait de l'estomac jusqu'au fond de la gorge, en passant par mon coeur qui me pinçait douloureusement la peau. J'étais si contente de lui parler, j'en suis si mélancolique. Je ne crois pas que la mélancolie est quelque chose de bon, je crois que ça a de fortes connotations négatives.

Allons dormir maintenant.

vendredi 3 juin 2011

Divagations


Il y a plusieurs sortes de stresse : le stresse enjoué, le stresse de peur. Mais le stresse se montre sous bien des différentes façons. Des insomnies, maux de ventre et crampes d'estomac, de l’eczéma, des fortes tensions, mal de dos... Pour faciliter les choses, j'ai tout à la fois. Ma mère dit que j'ai jamais fais les choses à moitié. Mon appendicite, j'en ai fais une péritonite doublé de quists, par exemple. Mon grand-père m'a une fois dit, pour rire, que je voulais attirer l'attention sur moi. Je crois que des fois, j'aime qu'on me regarde, comme tout le monde. Mais pas toujours. Je ne veux pas être le sujet de toutes les discussions parce que ce genre de choses, ça finit mal au fond. C'est comme ça que se forme les réputations. Il y a beaucoup de gens que je ne connais que de réputation, et pourtant, c'est comme si je connaissais toute leur vie. C'est triste comme ça peut vite tourner au cauchemar, de vouloir être sous les projecteurs. Des fois quand je regarde des séries américaines, j'envie ces héroïnes et rapidement je redescends sur Terre en me rappelant à quel point je suis bien dans ma petite vie tranquille, dans l'ombre de ceux qui aiment se mettre en avant. De toute façon, je n'ai pas cette nature extravagante. Moi je suis timide et je laisse souvent les gens venir vers moi. Mais on a tous rêvé un jour d'être de celles qui font se retourner tous les mecs, celles qu'on copie et à qui on aimerait ressembler le temps d'une journée... Mais ne perdons pas espoir, un jour ce sera nous sur les grandes marches. On y croit.

Photo : Louboutin

jeudi 26 mai 2011

Bordel.

Quand dans ma vie c'est tellement vide, à en faire danser un timide, je me mets à écrire. Je me mets à écrire parce que dans ma vie ça a beau être vide, dans ma tête il n'y a plus de place et c'est plutôt beau, en fait. Un peu partout il y a des histoires d'amour et quelques histoires fascinantes de meurtres non-élucidées. A côté de tout ça il y a des paroles et des répliques qui ont été semées quelques parts à l'intérieur et ne vous quitte pas, parce que vous savez que vous pouvez en faire quelque chose. Une fois encore, assise sur un banc, regardant le ciel et ces nuages défiler à une vitesse anormale, les idées encore viennent et là, les lampadaires de la nuit s'éteignent et font émerger une autre idée encore. Ma tête est comme un carnet à croquis où des milliers de choses s'entremêlent et parfois se marient bien (ou pas.). Alors l'écrire sur la toile n'est peut-être pas une mauvaise idée.